Ces agents et cadres de la santé publique ont récemment menacé de déclencher un mouvement de grève si le Gouvernement central ne prend pas en compte leurs revendications. La coordination de l’intersyndical de la santé de Butembo-Beni-Lubero a, dans une déclaration faite le 10 octobre dernier, exigé du gouvernement l’amélioration de leurs conditions de travail dans un bref délai, faute de quoi, ils vont aller en grève.
« Aujourd'hui, on reçoit la prime de risque de 160 000 francs congolais. Lorsque vous divisez par 2900 Fc, au taux du jour, vous comprenez combien cela représente en dollars américains. Mais, au même moment, il subit la gratuité de la maternité avec un afflux important de femmes. Vous comprenez avec moi que c’est la maternité qui fait fonctionner les établissements. Et nous travaillons dans de mauvaises conditions », a déclaré le président de cette structure, Mongero Nzoli.
Il ajoute que plusieurs agents ne sont toujours pas reconnus par l’Etat et en dépit de cela ils ne figurent pas sur les listes de paies pour recevoir la prime de risque. Donc, insiste-t-il, vous comprendrez que nous pourrions entrer en grève pour réclamer nos droits, car même la constitution nous le garantit. En ce qui concerne la partie Grand-Nord, seulement près de 35% de professionnels de santé sont alignés pour la prime. Quant au salaire, seuls 7 à 8% d’agents le reçoivent, a-t-il précisé.
Gisèle Mbuyi
Recevez tous les derniers Articles livrés à votre e-mail à temps réél .
COMMENTAIRE(S)