Les Chefs d’Etat et de gouvernement de la SADC ont décidé, lors du Sommet extraordinaire de cette organisation régionale tenue le 20 novembre à Harare au Zimbabwe, de prolonger le mandat de la Mission de la SADC en République Démocratique du Congo (SAMIDRC).
Le communiqué final de cette réunion extraordinaire précise : « Le Sommet a prolongé le mandat de la Mission de la SADC en République Démocratique du Congo (SAMIDRC) d’un an, poursuivant ainsi la riposte engagée par la Région pour lutter contre l’instabilité et l’insécurité qui règnent dans l’est de la République Démocratique du Congo ».
Après avoir reçu des nouvelles informations sur la paix et la sécurité en RDC, le Sommet a manifesté son inquiétude face à la détérioration continue de la situation sécuritaire et humanitaire dans le pays et a réitéré le soutien de la SADC au gouvernement congolais dans sa quête de la paix, de la stabilité et de la sécurité durables, ajoute-t-il.
En outre, indique le même communiqué, le Sommet a réaffirmé l’engagement pris par la région dans le cadre du Pacte de défense mutuelle de la SADC, qui dispose que « toute attaque armée contre l’un d’entre eux sera considérée comme une menace à la paix et à la sécurité de toute la Région », et a félicité les États membres pour les contributions et le soutien qu’ils fournissent à la SAMIDRC, témoignant ainsi de la solidarité collective de la région envers ses membres.
Par ailleurs, « Le Sommet a félicité les dirigeants de la SAMIDRC et l’ensemble du personnel déployé dans le cadre de la mission pour leurs sacrifices, leur dévouement et leur engagement en faveur de la paix, de la stabilité et de la sécurité dans l’est de la République Démocratique du Congo ».
Le président congolais, Félix Tshisekedi a exprimé sa gratitude pour le soutien constant de la SADC dans cette crise. Les discussions ont également mis en lumière la nécessité d’accélérer les efforts pour harmoniser les initiatives régionales et internationales en faveur de la paix dans l’Est de la RDC.
Tandis que le président angolais João Manuel Gonçalves Lourenço a été reconnu pour ses efforts dans le cadre du processus de Luanda, visant à négocier un cessez-le-feu entre la RDC et le Rwanda. Cependant, les violations répétées de l’accord de cessez-le-feu du 4 août 2024 ont été fermement condamnées par le sommet, qui appelle à une meilleure coordination des initiatives de paix entre les parties concernées.
Le sommet a en outre encouragé l’Union africaine et les Nations unies à poursuivre leur appui à la SAMIDRC.
Boni Tsala
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