Pour l’ex-Première dame de la République démocratique du Congo, Joseph Kabila a choisi d’approfondir ses connaissances en dehors du pays et qu’il reviendra beaucoup plus aguerri. « Joseph Kabila n’a pas fui le pays. Il est allé étudier pour nous revenir encore mieux aguerri », a-t-elle déclaré.
Marie Olive Lembe Kabila a appelé les partisans de Joseph Kabila Kabange à ne pas se décourager et que leur autorité morale reviendra au pays. « Ne soyez pas découragés, ne soyez pas désespérés. Notre chef, notre autorité morale après la passation pacifique du pouvoir dans des bonnes conditions a choisi d’enrichir son cerveau. Il n’est pas en exil », a-t-elle ajouté.
Olive Lembe répondait ainsi aux rumeurs lues sur les réseaux sociaux en République démocratique du Congo et renforcées, en mars dernier, par le secrétaire général de l’UDPS, Augustin Kabuya.
Pour rappel, l’ancien président Joseph Kabila avait quitté le pays depuis la veille de l’investiture pour le second mandat du président Félix Tshisekedi, intervenue le 20 janvier 2024. Deux mois plus tard, soit en mars, Augustin Kabuya, secrétaire général de l’UDPS, le parti au pouvoir, avait évoqué une « fuite » de l’ancien président « sans laisser des traces » à la Direction générale de migration (DGM).
Certains membres de son parti avaient contesté ces allégations de l'UDPS. Dès fin janvier, Joseph Kabila était apparu dans une séance académique à l’Université de Johannesburg, en Afrique du Sud. « Oui, il [Joseph Kabila] a fini sa maîtrise », avait confirmé le professeur Tshilidzi Marwala, vice-chancelier de l'université. L’ex « Raïs » avait ensuite fait valider la proposition du sujet de recherche de sa thèse doctorale intitulée : « Geopolitical Turn : USA-China-Russia rivalry and implications for Africa » (« la rivalité Etats-Unis – Chine – Russie et ses implications pour l’Afrique »).
Actuellement, son parti, le PPRD, et ses alliés du Front commun pour le Congo (FCC), mènent un combat contre un changement de la Constitution de 2006 envisagé par Félix Tshisekedi. Ils ont formé depuis mercredi 20 novembre, une coalition sans précédent avec d’autres forces de l’opposition pour s’opposer à ce « plan diabolique ».
Dido Nsapu
(DNK/Yes)
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