La décision a été prise lors de l’Assemblée générale tenue le samedi 12 octobre.
Cet arrêt de travail par le non-respect des engagements pris par le gouvernement concernant l’amélioration de leurs conditions salariales.
Cet arrêt de travail est consécutive au non respect des engagements pris par le gouvernement sur l'amélioration de leurs conditions salariales.
Cette décision a été prise lors de l'Assemblée générale tenue le week-end à Kinshasa.
Concernant les modalités de la grève, un service minimum sera observé : les sorties précoces des malades hospitalisés, la gestion accélérée des patients en post-opératoire, l’annulation des actes électifs programmés et la suspension des consultations externes.
« Nous interpellons le gouvernement de la République et demandons au Président de la République de résoudre ce problème en faisant un effort pour que les jeunes médecins puissent obtenir un minimum. Avec 1.000 dollars, cela résoudrait beaucoup de problèmes. Nous avons déposé un cahier des charges, et il y a des médecins injustement bloqués, qualifiés de déserteurs ou même de décédés alors qu’ils travaillent », a déclaré Patrick Boloko May, Secrétaire Exécutif Provincial du Synamed Kinshasa.
Et d'ajouter :
« certains médecins travaillent sans prime ni salaire. D’autres ont été nommés à des grades supérieurs, mais sont payés depuis des années à des grades inférieurs. Voilà un résumé des revendications des médecins. Les médecins en ont marre, il est temps que le gouvernement nous prenne en charge ».
Après cette grève, les médecins ont promis de tenir des sit-in ou de passer à une grève sèche si le gouvernement n'intervient pas.
Gisèle Tshijuka
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