La fronde anti-changement de la Constitution s’agrandit. Le FCC va entrer en danse aux côtés des autres leaders de l’opposition pour s’opposer au projet de Félix Tshisekedi de vouloir écrire une nouvelle Constitution.
Même si le chef de l’Etat a expliqué, à Lubumbashi, qu’il n’a pas dit qu’il voulait obtenir un troisième mandat, ses velléités de vouloir à tout prix changer la loi fondamentale laissent planer des soupçons. Delly Sessanga pense qu’il cherche à contourner les verrous de l’article 220 sur la limitation du mandat présidentiel.
Au sein de la société civile, l’opposition à ce projet se fait également sentir. Le président de l’Association africaine des droits de l’homme (ASADHO), Jean-Claude Katende appelle Félix Tshisekedi à préparer déjà son dauphin. « Ceux qui pensent que le Président Tshisekedi pourrait rester au pouvoir après 2028, se trompent. Le Président Tshisekedi partira comme le Président Kabila était parti […] Il doit commencer à préparer son dauphin », a-t-il écrit, le 2 novembre. Ce membre de la société civile a aussi dénoncé le silence des leaders de l’Union sacrée autour de cette question. Pour lui, ces dirigeants de l’Union Sacrée ne se prononcent pas uniquement pour préserver leurs intérêts personnels et avantages financiers.
Dido Nsapu
(DNK/Yes)
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