Parmi les leaders de l’opposition présents à cette rencontre, il y avait Martin Fayulu de LAMUKA, Emmanuel Shadari du FCC et Didier Mumengi, représentant de Dénis Mukwege. Au menu de cette rencontre, le leader de l’Ecidé, Martin Fayulu a soulevé la situation sécuritaire qui sévit dans l’Est de la RDC avec les rebelles des FDLR dont cette situation pèse sur le Gouvernement congolais et qui compliquerait davantage les négociations en cours entre Kigali et Kinshasa.
« J’ai dit à monsieur Lacroix : ‘Nous voulons un processus de Kinshasa, pour que les filles et fils de ce pays se mettent ensemble, comprennent les causes profondes de leurs problèmes, qu’ils se disent la vérité et qu’ils se réconcilient en vue de la cohésion nationale, pour affronter les ennemis extérieurs là où il y en a », a plaidé le numéro 1 de l’Ecidé, Martin Fayulu, afin que les Nations Unies soutiennent son initiative de dialogue national pour la réconciliation des Congolais.
Pour sa part, Jean-Pierre Lacroix, a fait savoir que les Nations Unies à travers la MONUSCO sont « favorables à l’initiative de dialogue entre Congolais », face aux défis de l’Est, et qu’il faudrait qu’il est aussi la prise en compte, par la classe politique, du processus de Nairobi et de Luanda.
Bien avant cela, Jean-Pierre Lacroix, avait reçu toujours à Kinshasa, les représentants de l’Union sacrée pour la Nation.
Gisèle Mbuyi
(GM/DNK/Yes)
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