Ce député national élu de Djugu, en Ituri, qui a fait cette dénonciation devant la presse au sortir de l’hémicycle du Palais du peuple, mardi 17 septembre 2024 à Kinshasa, a noté que la souffrance dont sont victimes les populations de cette contrée de la RDC est énorme. Selon ce dernier, « les éléments de la CODECO ont arrêté samedi 4 filles de passage sur une route dans la localité de Jina, territoire de Djugu. Après les avoir enlevées et violées, ils les ont égorgées et ont même incendié l’hôpital de référence de Jina, l’unique institution hospitalière de la région qui intervient pour les cas d’infections actuelles parce qu’il y a une forte concentration de la population ». Ce qui va rendre la situation plus difficile qu’avant.
Le même samedi, poursuit-il, les mêmes miliciens ont opéré pendant plusieurs heures en pillant systématiquement les biens de la population de Jina. C’est ainsi que les villageois ont découvert mardi 17 septembre d’autres corps sans vie des personnes qui ont été tuées par des CODECO, et que des sources sur place n’ont pas encore comptabilisé le nombre exact de cette tuerie, ajoute Jospin Mateso.
Il sied de noter que 4 jours avant l’attaque de Jina, c’est le village de Fataki qui avait été pris pour cible par ces miliciens, faisant dix morts parmi la population qui vit à proximité d’un camp militaire, a rapporté l’élu national.
Il a fini son intervention à la presse en invitant le Gouvernement à prendre toutes les mesures nécessaires pour renforcer la sécurité de la population et de ses biens dans cette province sous état de siège.
Gisèle Mbuyi
(GM/DNK/Yes)
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