Lors de son intervention récente à l’ONU, la ministre des Affaires étrangères, coopération internationale et francophonie, Thérèse Kayikwamba a exposé les trois points qui plombent le processus de Luanda.
Il s’agit, en premier lieu du chantage du Rwanda qui conditionne le retrait de ses forces par la neutralisation préalable des FDLR alors que ce retrait devait avoir lieu au même moment que la neutralisation des FDLR pour lequel la RDC a élaboré un plan depuis le mois d’avril dernier.
Le deuxième blocage, Kigali rejette toute clause de responsabilité dans un éventuel accord de paix, attitude qui suscite des interrogations sur la sincérité de son engagement.
Troisièmement, le Rwanda refuse catégoriquement l’inclusion de toute disposition visant à intégrer le mécanisme de justice régionale pour répondre aux violations flagrantes du droit international.
Pour bon d’analystes, le Rwanda joue à la prolongation pour continuer à piller les ressources minières de la RDC sans lesquelles son économie est vouée à l’effondrement. L’option diplomatique pour résoudre la crise semble montrée ses limites face à un interlocuteur qui n’est sensible qu’à la loi de la force. Les dirigeants congolais devraient réviser leur stratégie et privilégier la constitution d’une armée forte et dissuasive pour défendre l’intégrité du territoire congolais.
Ilenda wa Ilenda
Recevez tous les derniers Articles livrés à votre e-mail à temps réél .
COMMENTAIRE(S)