RDC : une rentrée scolaire timide mais effective à Kinshasa

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La première ministre, Judith Suminwa, a lancé, ce lundi 2 septembre 2024, la rentrée scolaire au Lycée Lamba Ntumua, dans le territoire de Songololo, dans la province du Kongo Central où elle séjourne depuis quelques jours. Mais, à Kinshasa, ce premier jour de classe a été timide.

Des écoles, pour la plupart, conventionnées catholiques ont ouvert leurs portes ce lundi matin, dans la capitale congolaise malgré les appels à la grève lancée par le Syndicat national des enseignants du Congo (SYECO). Dans la commune de Kasa-Vubu, au lycée Motema Mpiko, les élèves ont été bien présentes ce premier jour de rentrée. « J'ai voulu être là ce jour pour m'imprégner déjà de l'ambiance. Nous n'avons pas eu grand jour mais c'était le premier contact avec notre établissement scolaire », a déclaré une lycéenne, soulignant un faible engouement dans cette école.

Un établissement scolaire visité par le reporteur de Digital Congo, c'est Saint Joseph/Elykia. Dans cette école conventionnée catholique, la rentrée scolaire a aussi été effective. Des salles de classe ont reçu des écoliers, ce lundi. Il en est de même pour d'autres établissements.  Mais l'on dénote un faible engouement des élèves. « La grève des enseignants, les pressions sociales des parents pour payer les fournitures scolaires à leurs enfants ainsi que la crise sanitaire de Mpox font partie des facteurs qui ont favorisé le faible engouement de ce premier jour de classe », estime Bertin Kwete, un enseignant de l'école secondaire.

Au Kongo Central où la rentrée scolaire a été également lancée, la Première ministre, Judith Suminwa a réaffirmé l’engagement du gouvernement à améliorer les conditions d’apprentissage à travers la consolidation des initiatives telles que la gratuité de l’enseignement mais aussi les conditions des enseignants.



« Nous faisons le nécessaire avec le chef de l’État et l’ensemble du gouvernement pour assurer que la gratuité de l’enseignement continue et qu’on y ajoute tout ce qui doit améliorer la qualité de l’éducation. Cela implique, je le sais et nous le savons tous, la nécessité d’assurer que les enseignants soient placés dans de bonnes conditions de travail. », a-t-elle déclaré.

Pour parvenir ces objectifs, Judith Suminwa a aussi épinglé les conditions matérielles acceptables pour l'apprentissage des jeunes.

« Cela implique également d'assurer à nos jeunes élèves, tant au niveau de l’éducation de base, secondaire que supérieur, des conditions d’apprentissage acceptables, avec des infrastructures adéquates. », a-t-elle ajouté.

Dido Nsapu & Safi Meta


(DNK/SM/Yes)


02-septembre-2024

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