Pour s’être illustrés par des actes immoraux, particulièrement des viols en milieu scolaire et pour avoir brillé par le manque d’intégrité, ces responsables des établissements ont été révoqués le 19 août dernier dans cette partie de la République démocratique du Congo.
Certains d’entre eux sont reprochés d’avoir fait payer aux élèves des frais de participation aux épreuves hors session de l’examen d’Etat, allant de 300 à 500 000 francs congolais par élève, au lieu de 65 000 francs congolais, tel que fixés par l’arrêté provincial signé par le gouverneur de province. Par contre, d’autres sont révoqués pour immoralités, pour avoir épousé sans leur consentement des élèves mineures, afin d’échapper aux accusations de viol. Cependant, d’autres ont été blâmés pour avoir entretenu des établissements scolaires sans actes juridiques et sans infrastructures adéquates.
Il s’agit des autorités des établissements suivants : Lycée Chef Emongo, Ecoles Amur Divin, Wetshikoyi, Ittepro, Complexe scolaire Excellence, Institut Véro Kahambue et Institut Temps de Dieu. Le directeur de la province éducationnelle Sankuru I indexe particulièrement le lycée Chef Emongo, jugé comme étant le "foyer des anti-valeurs", le menaçant même de fermeture, indique le document. Cette décision est consécutive aux assises provinciales de la revue annuelle des performances scolaires tenues récemment à Lodja.
Gisèle Mbuyi
(GM/DNK/Yes)
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