La note circulaire du Vice-Premier ministre en charge de la Fonction publique, Modernisation de l’administration et Innovation du service public, Jean-Pierre Lihau, relative au réaménagement des horaires de service au sein de l’Administration mettra fin à l’anarchie dans ce secteur une fois que celle-ci est mise en application, notent certains analystes.
Il y a des personnes qui se disent fonctionnaires mais qui ne se pointent à leurs postes qu’à partir de 12 heures, tout comme, il y en a qui ne se présentent seulement lorsqu’on annonce un contrôle physique. D’où, estiment-ils, la rigueur doit être de mise dans ce secteur. Car, leur comportement pourrait contribuer tant soit peu à juguler le gaspillage de l’argent du contribuable. L’Etat congolais perd d’énormes sommes d’argent pour ces nombreuses personnes qui, estiment-ils, ne travaillent pas.
Le Vice-Premier ministre en charge de la Fonction publique, Modernisation de l’administration et Innovation du service public, Jean-Pierre Lihau, a adressé une note circulaire aux Secrétaires généraux, Inspecteurs généraux et Directeurs généraux des services publics de l’Etat, annonçant l’entrée en vigueur, à partir du jeudi 1er août 2024, de nouveaux horaires.
Dans l’esprit de cette note, désormais, «le service commence à 08h00 et prend fin à 16h00, avec une pause d’une heure de 12h00 à 13h00. La durée de service est fixée à 8 heures de travail par jour, et 40 heures par semaine».
Il note par ailleurs : «La semaine de travail passe donc de 6 à 5 jours, soit du lundi au vendredi. Le samedi devient un jour non ouvrable, sauf pour des services présentant certaines spécificités, permettant ainsi aux agents de s’adonner à des activités agropastorales et de concilier la vie professionnelle et la vie familiale».
Les nouveaux horaires de travail, dit –il, sont accompagnés des mesures disciplinaires pour les agents qui vont s’illustrer dans les retards ou les absences. L’absence non justifiée durant 30 jours au moins entraine la démission d’office de l’agent concerné de l’Administration publique. La démission d’office est acté par un arrêté du ministre ayant la fonction publique dans ses attributions, qu’importe le grade de l’agent, conformément à la procédure y afférente.
L’agent quoi arrive entre 8h 30 et 9 h 30 est considéré comme retardataire et s’expose à des sanctions disciplinaires autres que a révocation. Celui qui arrive après 9h30 est réputé absent. L’agent qui totalise 8 retards au cours d’un même mois reçoit un blâme. S’il totalise plus de 8 retards au cours de la même période, il subira une sanction supérieure au blâme mais autre que la révocation, sauf si ce retard entraine des a entrainé des préjudices graves contre le fonctionnement du service.
Ci-dessous, l’intégralité de la circulaire du ministre Lihau
Boni Tsala
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