Dans le quartier Museyi, à Gramalic, dans la commune de Ngaliema, les éléments de la police ont déguerpi les membres de la Force du progrès de leur siège. Ils sont accusés d’avoir attaqué, la veille, la résidence de l’ancien président de la République, Joseph Kabila, à GLM.
Le mercredi 31 juillet, l’ex-Première dame, Marie-Olive Lembe Kabila a accusé les assaillants de vouloir « soi-disant » l’éliminer « physiquement ». L’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) à qui on attribue la paternité de cette milice « Force du progrès » a rejeté ces accusations. « La Présidence de l’UDPS a suivi ce mercredi 31 juillet 2024, à travers les réseaux sociaux, des images des personnes non autrement identifiées dont l’on attribue l’appartenance tantôt à l’UDPS, tantôt à la Force du progrès et qui se seraient attaqués à la résidence de l’ancien Président de la République, Monsieur Joseph Kabila », a réagi le parti au pouvoir. Et de poursuivre : « La Présidence du parti tient à informer l’opinion publique qu’elle ne reconnait pas les individus qui apparaissent sur les images en circulation et ne reconnait pas non plus leur appartenance au parti ».
Le parti présidentiel a appelé les forces de sécurité à identifier les auteurs de l’attaque de GLM et de les poursuivre conformément aux lois de la République. Et ce matin de jeudi, le siège de cette milice a été démantelé. Des armes blanches ont été saisies par la police.
Dido Nsapu
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