Le président de la République « ne se rendra plus à Kisangani pour présider personnellement, comme initialement prévu, la commémoration du GENOCOST, le génocide congolais pour des gains économiques », peut-on lire dans le document signé par le responsable de la cellule de communication de la Présidence congolaise, Eric Nyindu.
A en croire la note, le Chef de l’État séjourne actuellement en Belgique « pour un suivi médical préalablement programmé pour soigner une hernie discale qui était jusqu’à son déplacement prise en charge par ses équipes médicales à l’hôpital militaire du Camp Tshatshi ». D’après la même source qui cite le cabinet du chef de l’Etat, Félix Tshisekedi ira plus tard à Kisangani pour cette fois-là inaugurer une série d’ouvrages construits ou réhabilités, c’est notamment le cas de l’aéroport international de Bangoka, à Kisangani, dans la province de la Tshopo.
Le président de la République, solidaire avec l’ensemble des Congolaises et Congolais, a instruit la Première ministre, Cheffe du gouvernement, à prendre toutes les mesures nécessaires pour que cette journée de souvenir soit commémorée dignement dans toutes les Provinces de la République, et à le représenter personnellement à cette cérémonie de commémoration officielle du GENOCOST à Kisangani, indique le communiqué.
La date du 2 août rappelle la guerre d’agression menée en 1998 par une coalition des trois pays agresseurs, à savoir le Rwanda, l’Ouganda et le Burundi. Cette guerre qui avait atteint la capitale, Kinshasa, avait causé plusieurs morts. Ce conflit a engendré de nombreux massacres et violations des doits de l’homme et entraîné le décès de plus de 180 000 personnes. Environ 4 à 4,5 millions de personnes sont aussi mortes principalement de famine et de maladies suite à ce conflit selon un rapport de l'International Rescue Committtee. Des millions d'autres ont été déplacées de leurs terres ou ont trouvé refuge dans les pays voisins.
Le GENOCOST est présenté comme un geste de respect pour rendre hommage à tous ceux qui ont perdu la vie dans les conflits en RDC. Un cimetière a été même préparé pour accueillir les nouvelles victimes du M23-RDF dans le territoire de Nyiragongo, dans la province du Nord-Kivu.
Dido Nsapu
(DNK/Yes)
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