La RDC participe à la 29ème Conférence annuelle des Nations Unies sur les changements climatiques (COP29)

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La République démocratique du Congo (RDC) participe à la 29ème Conférence annuelle des Nations Unies sur les changements climatiques (COP29), qui se tient à Baku, capitale de l’Azerbaïdjan, du 11 au 22 novembre 2024.

La Première ministre, Judith Suminwa Tuluka représente le Chef de l’État, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, à cet événement mondial qui vise à « stimuler l’action internationale pour limiter le changement climatique, et à engager la transition énergétique », selon les Nations Unies.

Selon les organisateurs, le Sommet de Baku va pencher sur des enjeux cruciaux sur l’avenir de la planète Terre, notamment la mise à jour des engagements nationaux relatifs à la réduction des émissions de gaz à effet de serre, l’engagement à définir un objectif mondial de financement de la lutte contre le réchauffement climatique, la mise en œuvre opérationnelle du Fonds pour les pertes et dommages pour le soutien des communautés vulnérables, et le renforcement de la coopération internationale, en matière de marché de carbone.

La République démocratique du Congo, avec son immense potentiel en réserves d’eau douce, en massifs de forêts tropicales humides et en tourbières, apparaît comme un des pays-solution, dans la préservation du climat. Mais aussi en matière de transition énergétique, grâce notamment à ses réserves des minéraux stratégiques, nécessaires à cette mutation.

Au sommet de Baku, Judith Suminwa Tuluka va porter haut la voix de la RDC, unanimement reconnue comme le premier poumon de la planète suivi de l’Amazonie. Connu comme le « poumon de l'Afrique », le bassin du Congo est le plus grand puits de carbone au monde, absorbant plus de carbone que l'Amazonie.

Tout récemment, à la Conférence de Hambourg, en Allemagne, tenue au mois d’octobre dernier, la Première ministre Judith Suminwa avait fait le plaidoyer pour une compensation financière équitable de crédit carbone en faveur de pays riches en massifs forestiers comme la République démocratique du Congo.

La Cheffe du Gouvernement congolais avait rappelé au monde, à travers cet auditoire, que la RDC ne « préserve pas la nature par gentillesse », et de surcroît, elle doit être rétribuée à juste titre pour son grand rôle dans le maintien de l’équilibre de l’écosystème mondial et la réduction de la déforestation. La Première ministre mène également le combat pour le respect du prix de crédit carbone. Elle se bat pour inverser la tendance dans ce secteur.

La Rédaction


11-Novembre-2024

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