Dans ses propos, Suminwa a souligné l’importance de ne pas pénaliser les enfants qui risquent de vivre une année scolaire blanche en raison de cette grève.
« Je pense qu’une certaine dose de patriotisme est importante pour ne pas laisser nos enfants à l’abandon et leur permettre au moins d’aller à l’école », a-t-elle insisté.
La cheffe du gouvernement a également abordé d’autres questions d’actualité, notamment la situation sécuritaire dans l’Est du pays et les revendications des enseignants des écoles publiques, qui ont déclenché une grève peu après la rentrée scolaire. Ces enseignants exigent une augmentation de leur salaire, souhaitant atteindre 500 dollars par mois.
Judith Suminwa a rappelé qu’une commission paritaire avait été mise en place entre le gouvernement et les syndicats enseignants pour traiter ces revendications. Selon elle, un consensus avait été établi concernant des mesures progressives pour répondre aux demandes des enseignants.
« Ce que je dis, c’est qu’il y a eu une commission paritaire sur laquelle le banc syndical et le banc gouvernemental se sont mis d’accord. On a bien indiqué la problématique que nous avions. On s’est mis d’accord sur un certain nombre de pas qu’on va faire d’un point de vue financier », a-t-elle déclaré.
Elle a également souligné que, bien que son gouvernement soit nouvellement en place, il avait déjà démontré sa « bonne volonté » en abordant la question des salaires des enseignants dans le cadre d’un budget hérité du précédent gouvernement.
Gisèle Tshijuka
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