« Les États-Unis saluent la prolongation de la trêve humanitaire de 15 jours à laquelle les parties au conflit dans l’Est de la République démocratique du Congo (RDC), se sont engagées. Cette prolongation restera en vigueur jusqu’au 3 août à 23 h 59’, heure locale, et celle-ci réengage les parties au conflit à faire taire les armes et à donner au personnel humanitaire un accès sans entrave aux populations vulnérables », a déclaré, dans un communiqué, Adrienne Watson, porte-parole du National Security Council (NSC).
« En soutien au processus de Luanda, nous nous engageons à travailler avec les gouvernements de la RDC, du Rwanda et de l’Angola pour utiliser cette prolongation de trêve, afin de déterminer une série de mesures visant à parvenir à une cessation durable des hostilités et à fixer les conditions pour un retour volontaire des populations déplacées », a martelé Mme Watson.
Dans son titre phare de ce vendredi, Forum des As rapporte que la République Démocratique du Congo, qui faisait autrefois figure de pourvoyeuse d’électricité pour ses voisins, ne parvient plus aujourd’hui à répondre à la demande et se retrouve même obligée d’importer de l’énergie.
C’est ce qu’a révélé récemment Teddy Lwamba, le ministre des Ressources hydrauliques et de l’Électricité. Lors d’un briefing presse animé conjointement avec son collègue de la communication et des médias, Patrick Muyaya, il a expliqué que la RDC n’exportait désormais plus du tout d’électricité, contrairement aux années 1980 où elle alimentait notamment la Zambie et autres pays voisins via la ligne Inga-Shaba.
Selon le ministre, cette situation s’explique par une croissance exponentielle de la consommation intérieure ces dernières années, notamment due à la libéralisation du secteur minier en 1997. Les infrastructures de production d’énergie datant des années 1980 se sont alors révélées insuffisantes.
Dans le même registre, La Prospérité rapporte qu’au cours de ce briefing presse, le ministre Teddy Lwamba a affiché toute sa détermination et son engagement ferme à mener des réformes courageuses qui puissent apporter un changement significatif dans une démarche consistant à permettre à la RDC, qui n’exporte plus du courant en Afrique depuis un bon moment de reprendre très rapidement ses marques.
Sous le titre : « UDPS : Kabuya interdit d’engager le parti », Congo Nouveau indique que les secrétaires nationaux et les frondeurs de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) ont exigé, lors d’une conférence de presse jeudi 18 juillet 2024 la démission du secrétaire général Augustin Kabuya sous un délai de 48 heures.
AfricaNews note au sujet de ce bras de fer à l’UDPS que réagissant à la menace des frondeurs, Augustin Kabuya a déclaré, « je vais déposer ma démission auprès de qui ? ». Il a promis d’aller jusqu’au bout avec les contestataires , brandissant son pouvoir de sanctionner tous ceux qui ont participé à cette conférence de presse.
Ilenda wa Ilenda
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