L’Agence congolaise de presse (ACP) rapporte que le Président de la République démocratique du Congo a investi les gouverneurs et vice-gouverneurs des provinces de l’Equateur et du Sankuru (respectivement au nord-ouest et au centre du pays), aux termes de deux ordonnances lues mercredi à la télévision nationale congolaise (Rtnc).
« Le Président de la République, vu la nécessité et l’urgence ordonne : article 1er, est investi gouverneur de la province de l’Equateur, Bobo Boloko Bolumbu; article 2, est investi vice-gouverneur Thomas Boyenge Ifaso, article 3, sont abrogées toutes les dispositions antérieures contraires à la présente ordonnance qui sort ses effets à la date de sa signature », rapporte l’ACP.
« Le Président de la République, vu la nécessité et l’urgence ordonne : article 1er, est investi gouverneur de la province du Sankuru, Victor Kitenge Kanyama; article 2, est investi vice-gouverneur Martin Isupia Itsindi », a-t-on indiqué.
Bobo Boloko Bolumbu, candidat à sa propre succession, face à 17 autres prétendants, a été réélu gouverneur de l’Equateur, avec 14 voix, contre 7 voix pour son concurrent Jean-Marie Mboyo, lors des opérations électorales du 24 mai 2024 au sein de l’Assemblée provinciale de cette entité.
Forum des As note que la mise en place du bureau définitif du Sénat est imminente. Les « élus des élus » ont adopté la semaine dernière le règlement intérieur de la Chambre haute du Parlement qui a été transmis à la Cour constitutionnelle.
Plus rien désormais ne fait obstacle à la désignation des sept membres du bureau de la Chambre des Sages, point d’orgue de la mise en place des institutions nationales issues des élections de décembre 2023.
La place que l’opposition y occupera sera particulièrement scrutée alors qu’au sein du bureau de l’autre chambre, l’Assemblée nationale, la majorité s’est réservée six des sept postes en jeu. Au Sénat, Modeste Bahati, qui en fut le président lors de la législature précédente, a insisté sur la nécessité pour l’opposition d’y être représentée pour, a-t-il dit, « faire gagner la démocratie ».
Selon ce journal, pour beaucoup de sénateurs, s’il est important que l’opposition soit représentée au sein du bureau définitif de la Chambre haute, encore faut-il qu’elle le soit par « une personnalité valable ».
A en croire un groupe de sénateurs cités par l’Agence congolaise de presse (ACP), des quatre élus qui se revendiquent au Sénat de l’opposition, c’est Salomon Kalonda Della qui aurait le profil idéal.
Sous le titre : « UDPS : après le Canada et le Benelux, l’Afrique du Sud rejoint les frondeurs », Le Phare rapporte qu’accusé de ne pas « récompenser » certains cadres et combattants de première heure à la mesure de leurs sacrifices moraux, Augustin Kabuya, président a.i et secrétaire général de l’UDPS, fait l’objet de désaveux en série de la part de plusieurs fédérations et cellules de base tant au pays qu’à l’extérieur.
La dernière fronde en date est partie d’Afrique du Sud où les sociétaires exigent le départ du secrétaire général et l’organisation d’un congrès de refondation du parti.
Congo Nouveau consacre sa manchette à l’Inspection générale des finances (IGF) où de haut, semble tomber Jules Alingete, numéro un de cette institution, mis en cause par le procureur général près la Cour des comptes.
Selon un communiqué officiel de cette juridiction, daté du 11 juillet dernier et abondamment relayé dans les médias depuis lundi, des invitations ont déjà été transmises à Alingete et cinq autres personnalités, dont des inspecteurs des finances, trempées dans le « dossier relatif au contrat de consultance établi » sur base d’un « ordre de mission » signé par le chef de service de l’IGF, sur « demande » de Placide Nkala, Directeur général de la Gécamines.
Ilenda wa Ilenda
(TN/Yes)
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