Haut-Katanga : Les sept communes de la ville de Lubumbashi vivent dans une criminalité totale

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La situation de la ville de Lubumbashi, dans le Haut-Katanga, devient de plus en plus inquiétante et très préoccupante, selon des sources locales. Il y a une hausse des cas de criminalité urbaine dans les sept communes qui composent la ville. Les habitants ne savent plus à quel saint se vouer.

Les sept communes de la ville de Lubumbashi ne sont pas épargnée surtout en cette période de la pluie, ont indiqué, dimanche 01 décembre, les sources locales. Car, cette criminalité est caractérisée par des vols en main armée avec crépitements de balles et des visites domiciliaires nocturnes, note la société civile. D’après certains témoignages, parmi les auteurs figurent aussi bien des hommes en uniforme que des civils. 

Face à cette recrudescence de la criminalité, la société civile exhorte les autorités compétentes de la ville cuprifère et la police de prendre des mesures adéquates pour éradiquer ce phénomène qui a déjà endeuillé plusieurs familles. Certains témoins rapportent que lorsqu’ils entrent par la force dans les maisons, ils braquent les occupants, ils exigent des biens de valeur, et parfois ils tuent, volent et plus loin encore ils violent. Il faut noter que parfois, il y a des civils qui sont aussi porteurs d’armes à feu. 
Dans d’autres quartiers de la ville, cette criminalité se fait avec un nouveau mode opératoire : ces bandits se promènent en groupe qui est composé d’une dizaine de personnes, ils cassent les vitres des maisons et brandissent les armes et menacent d’ouvrir  le feu si rien ne leur est remis notamment tout ce qui est bien de valeur : l’argent, les téléphones et autres etc… A noter également que ces derniers temps, certains d’entre eux se spécialisent dans le vol des voitures. 

Toutefois, il y a lieu de signaler que les quartiers les plus touchés sont : Kamatete, Basembe dans la commune Annexe,  Gambela dans la commune de Lubumbashi, la cellule Chine dans la commune de Kampemba, Brondo dans la commune de la Kenya, Kawama dans la commune de Rwashi et Kaponda Nord dans la commune de Katuba.
Notons par ailleurs que toutes les sept communes sont concernées. Mais à en croire la société civile, pour le seul mois de novembre, plus d’une dizaine de personnes ont été tuées et plusieurs autres jeunes filles et femmes ont été violées par ces malfrats, et qu’il faut  également compter aussi des blessés parmi  ces derniers soit par balles ou encore par armes blanches. 

Gisèle Mbuyi


02-Décembre-2024

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