La réunion va se pencher sur les récentes allégations de faute grave, y compris d’exploitation et d’abus sexuels de la part de membres du contingent militaire sud-africain de la Mission de l’Organisation des Nations unies pour la stabilisation en RDC (MONUSCO) alors que cet organe a la responsabilité principale du maintien de la paix et de la sécurité internationale.
En octobre dernier, 9 membres du contingent sud-africain servant dans l’Est de la RDC ont été vus en train de fraterniser après les heures de couvre-feu dans des bars interdits, connus comme des lieux où se déroulent des relations sexuelles transactionnelles, strictement interdites par les normes de l’ONU. Les membres du contingent auraient agressé des membres du personnel de la Monusco et des membres de la police militaire, qui tentaient de les arrêter pendant la patrouille, a rapporté Radio Okapi.
En raison de la gravité des allégations et des graves manquements constatés dans l’exercice du commandement et du contrôle, l’ONU avait décidé de rapatrier immédiatement les 9 Casques bleus, et des enquêtes ont été ouvertes avec l’implication des autorités sud-africaines.
Il faut noter que parmi les intervenants attendus à ce briefing qui se tiendra quelques minutes après les consultations privées sur le rapport du secrétaire général de l’ONU sur la mise en œuvre de la résolution 1701 (de 2006) appelant à la cessation des hostilités entre le groupe chiite Hezbollah et Israël, il y a le chef des opérations de maintien de la paix, Jean-Pierre Lacroix ; la secrétaire générale adjointe à la stratégie de gestion, aux politiques et à la conformité, Catherine Pollard, et le coordonnateur spécial pour l’amélioration de la réponse des Nations unies à l’exploitation et aux abus sexuels, Christian Saunders.
Gisèle Mbuyi
(GM/DNK/Yes)
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