Cette rencontre a permis de passer en revue les principaux incidents sanitaires en cours, notamment les épidémies de Mpox, de choléra et de la maladie à virus Ebola.
D'après le ministère de la Santé publique, Hygiène et Prévoyance sociale, au cours de la 43ᵉ semaine épidémiologique, la République Démocratique du Congo a enregistré un peu plus de 720 nouveaux cas d'épidémies Mpox, confirmant la tendance à la baisse observée depuis 34 semaines consécutives.
Le taux de positivité poursuit également sa diminution. Les provinces du Sud-Kivu, du Nord-Kivu et du Sankuru demeurent celles qui rapportent le plus grand nombre de notifications.
La vaccination se poursuit activement, notamment à Kinshasa (zones de santé de Masina, Kalamu et Selembao) ainsi que dans la province du Sankuru, où des équipes de terrain continuent à renforcer la couverture vaccinale.
En ce qui concerne le Choléra, pour cette semaine, 43, 1 003 cas ont été notifiés, marquant une baisse d’environ 6 % par rapport à la semaine précédente. Le taux de létalité national est estimé à 3,6 %.
Les provinces de l’Est, en particulier le Nord-Kivu, le Sud-Kivu et le Sankuru, demeurent les plus affectées.
A en croire la source, le Sankuru continue d’enregistrer un niveau élevé de mortalité malgré les appuis techniques et logistiques déjà fournis.
Face à cette situation, il a été décidé le déploiement rapide d’une mission d’experts afin d’évaluer les aspects techniques, managériaux et de gouvernance locale, et de renforcer la coordination des interventions pour inverser la tendance épidémique.
En outre, la situation reste stable pour l'épidémie de la maladie à virus Ebola dans la zone de santé de Bulape (province du Kasaï), avec 53 cas confirmés, 34 décès et 11 cas probables.
Le décompte de 28 jours avant la déclaration officielle de la fin de l’épidémie se poursuit.
Parallèlement, le Plan de résilience post-épidémique de 90 jours, évalué à 17 millions USD, a été finalisé.
Ce plan vise à renforcer le système de santé dans la province affectée et dans les zones voisines, en mettant un accent particulier sur la surveillance communautaire et la remontée rapide des alertes.
Par ailleurs, l'on note que la réunion hebdomadaire s'est également penchée sur la préparation de deux grandes campagnes nationales prévues avant la fin du mois de novembre à savoir : la campagne intégrée de vaccination contre la rougeole et la rubéole avec l’introduction d’un nouveau vaccin et la campagne de riposte contre la poliomyélite.
Des discussions ont porté sur les mesures à prendre pour garantir la qualité et l’efficacité de ces campagnes, en vue d’une couverture vaccinale optimale.
Le Ministère de la Santé Publique, Hygiène et Prévoyance sociale réaffirme son engagement à poursuivre la surveillance épidémiologique, à renforcer la résilience du système de santé et à assurer la protection sanitaire de la population sur l’ensemble du territoire national.
Gisèle Tshijuka
(GTM/DN/PKF)
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