Ce projet, financé par la Banque mondiale, a été mis en œuvre dans une dizaine de provinces et entre désormais dans une phase d'exécution cruciale dans cette région. L'activité de lancement a été officialisée par le ministre provincial de l'Éducation Honoré Mutshipayi et par la ministre du Genre, Famille et Enfant, Marie-Isabelle Bampende, en présence des chefs de division et des responsables du secteur public de l'État, attestant de l'adhésion des autorités provinciales.
Maître Pierre Bibombe, Coordonnateur national de l'ONG Enfants Avenir (ENAV) et membre du consortium de consultants recrutés par le Projet PERSE, a détaillé la mission de cette phase : « L'objectif de ce projet vise à atténuer les risques de violences basées sur le genre, mais spécifiquement l'exploitation, les abus sexuels et les harcèlements sexuels en milieu scolaire et au sein de nos communautés éducatives ».
Le projet PERSE avait déjà soutenu la mise en œuvre de la gratuité de l'enseignement primaire. La phase actuelle, confiée à des ONG locales au sein du consortium pour leur connaissance du contexte, s'inscrit dans une logique de continuité suite au travail initial réalisé par le ministère national de l’Enseignement.
Un déploiement de neuf mois et une approche holistique
Le déploiement des activités sur le terrain est prévu pour une durée de neuf mois, à dater du mois de septembre dernier. Malgré un léger retard au démarrage dû à des contraintes de financement, le projet est désormais officiellement lancé. L'action du consortium de consultants, sous la coordination de M. Bibombe, sera multidimensionnelle :
(MN/DN/PKF)
Recevez tous les derniers Articles livrés à votre e-mail à temps réél .
COMMENTAIRE(S)