« Dans un entretien accordé au média allemand Deutsche Welle, l’officier supérieur a réagi avec fermeté aux accusations et provocations du mouvement rebelle AFC-M23 », écrit l’Ouragan. À la question de savoir si l’armée congolaise bombarde les positions rebelles, poursuit ce média, le général Sylvain Ekenge réplique sans détour : « Nous avons toujours été regardants sur les accords que nous signons. Nous les respectons à la lettre. Chaque fois, c’est l’AFC/M23 qui viole le cessez-le-feu », a-t-il insisté, rappelant que les forces loyalistes se sont jusque-là tenues à leurs engagements. 

Face à la recrudescence des attaques dans l’est de la République démocratique du Congo, le trihebdomadaire Congo Nouveau, note que malgré le mécanisme de surveillance de cessez-le-feu signé à Doha, les accrochages entre les FARDC et les rebelles de l'AFC/M23 se poursuivent sur le terrain. « Mais nous ne sommes pas l'église. C'est à l'église qu’on dit que si on vous donne une claque sur la joue gauche, vous donnez à votre tour la joue droite. Nous ne pouvons pas éternellement assister à des attaques et des provocations sans réagir. Ils disent qu'on les a bombardés, c'est eux qui viennent nous provoquer et nous réagissons. On ne va pas les laisser faire. Et nous n'allons pas nous laisser faire. Soit on veut la paix soit où on n’en veut pas", a déclaré le porte-parole de l'armée à Deutsche Welle cité par Congo Nouveau.

Dans un autre registre, le trihebdomadaire Africa News revient sur un projet d’extension de la ville de Kinshasa et titre : « Suminwa prend le pari d’aménager une nouvelle ville à Kinshasa ». La ville de Kinshasa accueille un projet ambitieux qui va transformer son paysage urbain, écrit ce journal. « Sous la direction de la Première ministre Judith Suminwa Tuluka, la RD-Congo et le consortium Sino-Congo spécial zone-SCSZ – ont paraphé, le jeudi 23 octobre 2025, une Convention pour la construction de la Cité industrielle Chine-Congo. Ce projet s’inscrit dans le cadre de l’extension de la ville de Kinshasa, supervisée depuis janvier 2024 par Thierry Katembwe Mbala », rapporte ce média. La Cité industrielle Chine-Congo, un projet structurant et prioritaire, est évaluée à 12 milliards de dollars et couvrira une superficie de 75 km², ajoute ce tabloïd.