Le 15 octobre 2025, sans son discours sur l’état de la Nation prononcé à Luanda, capitale de son pays, le Président Joao Lourenço a préconisé pour la résolution de la crise en RD Congo le retrait des troupes rwandaises, la neutralisation des FDLR et la tenue du dialogue intercongolais. 

À propos de ces assises, c’est la énième fois qu’il y revient après sa première initiative remontant à février 2025, la veille de la prise de fonction de Président en exercice de l’Union africaine jusqu’en février 2026. Ainsi, quatre jours après la «causerie morale» de Bruxelles, le Chef de l’Etat angolais persiste et signe, s’agissant de la crise RD-congolaise. Le paradoxe, ici, est que dans son narratif, «Kinshasa lie le dialogue national à l’agression rwandaise» alors que la crise RD-congolaise est à la fois multisectorielle et multiforme, relève le confrère.

Selon la Référence Plus, la délégation de la RDC, conduite par le ministre des Finances, Doudou Fwamba Likunde, qui a pris part aux Assemblées annuelles des institutions de Bretton Woods (FMI et BM) à Washington, a tenu, vendredi 17 octobre 2025, une séance de travail avec les responsables du Groupe de la Banque Mondiale (BM) autour de dossiers stratégiques pour le développement du pays, notamment, le projet Inga, la situation et la performance des entreprises publiques, le Corridor de Lobito, ainsi que la gestion des enjeux humanitaires et économiques dans l'Est du pays. 

Concernant Inga et le Programme Compact, la Banque Mondiale a réaffirmé son appui et souligné leur portée stratégique pour la transformation énergétique et agricole de la RDC.

Sous le titre : « Le Centre : Germain Kambinga élève la voix et appelle à l’unité sacrée autour de la Nation ! », La Prospérité rapporte que dans un moment où la République Démocratique du Congo traverse l’une des phases les plus délicates de son histoire récente, marquée par l’agression armée venue de l’Est et par la tentation de compromis politiques jugés dangereux pour la souveraineté nationale, le Mouvement politique « Le Centre », sous la direction de son leader Germain Kambinga Katomba, a rendu publique une déclaration patriotique majeure, réaffirmant sa loyauté envers la Patrie et rappelant à tous les Congolais leur devoir sacré vis-à-vis de l’Etat. 

Pour cet acteur politique, « Il n’existe aucune protection durable de la souveraineté nationale si l’unité autour des institutions républicaines fait défaut ».

L’Agence congolaise de presse (ACP) rapporte que le législateur congolais (député) a été invité à adapter la Constitution de la RDC  à l’évolution sociale, politique et institutionnelle « concrète «, lors de l’audience solennelle et publique de la rentrée judiciaire 2025-2026 de la Cour constitutionnelle à Kinshasa. « Il appartient dès lors au législateur de tenir compte des différentes évolutions jurisprudentielles de la Cour constitutionnelle dans son activité législative afin de corriger les carences relevées et ainsi adapter notre Constitution à l’évolution sociale, politique et institutionnelle concrète  », a déclaré Dieudonné Kamuleta président de cette Cour, en présence du Chef de l’Etat Félix Tshisekedi.