Le Phare : « RDC : obligation d’afficher les prix des biens et services en Franc congolais » (Revue de presse de ce mercredi 8 octobre 2025)

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Le Phare rapporte que le Vice-Premier ministre, ministre de l’Economie nationale, Daniel Mukoko Samba, a procédé, le 14 juillet 2025, à la signature de l’Arrêté ministériel du 14 juillet 2025, modifiant et complétant l’arrêté ministériel du 27 décembre 2018 relatif à la publicité des prix, des tarifs et à l’établissement d’une facture. Il est publié dans le Numéro Spécial du Journal Officiel du 14 août 2025.

Au terme de cet arrêté, le ministère de l’Economie nationale renforce la souveraineté monétaire de l’État en instaurant une obligation claire d’afficher et de facturer les biens et services exclusivement en Franc Congolais (CDF), tout en préservant les équilibres économiques.

Cependant, les transactions contractuelles peuvent continuer à être réglées en devises, conformément aux lois en vigueur et aux règlements de la Banque Centrale du Congo. Il ne s’agit donc pas d’une interdiction d’utiliser les devises, mais d’une normalisation des repères monétaires sur le marché intérieur, précise le confrère.

Le Quotidien, journal d’informations générales, rapporte qu’André Wameso, gouverneur de la Banque centrale du Congo (BCC) a fixé  l’opinion sur l’appréciation de la monnaie congolaise observée depuis maintenant quelques semaines sur le marché des changes. Il a soutenu que cette appréciation est l’œuvre de la politique monétaire appliquée par la Banque centrale. C’est exclusivement grâce à cette politique monétaire qu’il y a appréciation du taux de change, a-t-il dit.

Quand il y a une dépréciation, il faut savoir quelles sont les causes. Sinon, vous ne saurez pas mettre en œuvre les mesures correctrices pour qu’il y ait appréciation, a dit le gouverneur de la BCC.

Dans le même registre, l’Agence congolaise de presse (ACP) rapporte que M. André Wameso a noté que la dépréciation observée mi-2025 provenait d’un déséquilibre lié au mécanisme de constitution des réserves obligatoires, initialement libellées en francs congolais à un taux fixe de 1.999 francs pour un dollar et avec la dépréciation de la monnaie, ces réserves n’étaient plus suffisantes pour couvrir les dépôts en devises, ce qui a entraîné une surliquidité et une pression accrue sur le marché des changes. « Pour corriger cette situation, la BCC a resserré sa politique monétaire avant d’engager, ces dernières semaines, un processus d’assouplissement maîtrisé, tout en injectant ponctuellement des devises pour stabiliser le marché », a indiqué le gouverneur de la BCC.

« D’après tous les indicateurs du marché, nous allons continuer à voir le franc congolais pouvoir s’apprécier », a-t-il soutenu, évoquant également une « réorganisation du marché de change », visant à renforcer la transparence des opérations. Cette décision marque une orientation plus souple de la politique monétaire de la BCC, visant à stimuler l’activité économique, tout en maintenant la stabilité financière.

Selon le journal Nouvelles du soir, avec la connexion de  Mbuji-Mayi (Kasaï Oriental) à Nguba  (Lualaba) sur 850 km, l’Agence Congolaise des Grands Travaux (ACGT) rendra le Corridor de Banana, long de 3 330 km et reliant Sakania (Haut Katanga) à Banana (Kongo Central), opérationnel d’ici fin 2027.

Objectif : rendre ce corridor pleinement opérationnel d’ici fin 2027, afin de faciliter le transport des marchandises, stimuler le commerce intérieur et extérieur, et renforce l’intégration économique nationale.

Ilenda wa Ilenda


(Yes)


08-Octobre-2025

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