Ituri : La MONUSCO condamne fermement la recrudescence de la violence à Djugu après la mort de 13 civils déplacés

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La MONUSCO a condamné fermement la recrudescence de la violence survenue le 2 octobre dernier dans le territoire de Djugu, province de l’Ituri

Dans un communiqué publié le vendredi 3 octobre 2025, dont une copie est parvenue à la rédaction de Digitalcongo.cd, la Mission de l’Organisation des Nations unies pour la stabilisation en République Démocratique du Congo (MONUSCO) a condamné fermement la recrudescence de la violence survenue le 2 octobre dernier dans le territoire de Djugu, province de l’Ituri.

Ces affrontements entre les éléments de la CODECO et du groupe Zaïre ont causé la mort de plus de treize personnes, dont la plupart sont des déplacés internes et au moins sept membres de groupes armés au sud-est de Djugu. La Mission rappelle que dans la nuit du 2 au 3 octobre, des tirs attribués à des hommes armés non autrement identifiés ont également été signalés à Gina à 30 Km du nord-est de Bunia, chef-lieu de la province de l’Ituri, provoquant ainsi le déplacement de plus au moins 2500 civils vers la base de la MONUSCO, où ils ont trouvé refuge auprès des casques bleus, qui ont immédiatement mené des patrouilles afin de sécuriser la zone et maintenir une protection.

Face à ces « actes de violence inqualifiables », la MONUSCO a exprimé sa profonde indignation. Pour cette mission, ces violences peuvent constituées de graves violations du droit international humanitaire et des droits de l’homme. Elle appelle les autorités congolaises à diligenter une enquêter impartiale en vue de traduire en justice les auteurs de ces crimes. « La MONUSCO a renforcé sa présence dans les zones sensibles de l’Ituri, intensifiant ses patrouilles et coordonnant étroitement ses actions avec les Forces armées de la République Démocratique du Congo afin de protéger les civils », a déclaré Mme Vivian van de Perre, cheffe intérimaire de la MONUSCO.

Cette mission onusienne exhorte une nouvelle fois l’ensemble des groupes armés à respecter scrupuleusement les engagements pris dans le cadre de l’Accord de paix d’Aru II, à cesser immédiatement les hostilités contre les populations civiles et à s’inscrire dans une dynamique de paix durable. Et de conclure, en réitérant son engagement aux côtés des autorités congolaises et des communautés locales afin de prévenir de nouvelles attaques, protéger les populations les plus vulnérables et contribuer à la réduction des tensions et à la stabilisation des zones affectées par les violences armées.

Gisèle Mbuyi

(GMM/DN/PKF)


04-Octobre-2025

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