Le chef de l’Etat a enjoint le Gouvernement de produire, « sans délai », une planification de contingence de l’épidémie de choléra qui s’est accrue dans la capitale congolaise. Selon le compte-rendu de la réunion du conseil des ministres rapporté par le porte-parole du gouvernement, Félix Tshisekedi a demandé « le déploiement rapide des équipes médicales, des stocks essentiels et des traitements mobiles dans les zones affectées, la désinfection systématique de points d’eaux, des marchés, des écoles et autres lieux de forte fréquentation, la distribution massive d’eau potable, des kits d’hygiène et des produits de traitement d’eau dans les quartiers vulnérables ».
Il y a lieu de noter que parmi les zones de santé les plus touchées, figurent celles de Kokolo avec 70 cas dont 10 décès, de Makala avec 30 cas et 10 décès, de Kinseso avec 10 cas dont 5 décès, de Ngiri-Ngiri avec 12 cas dont 1 décès, de Limete avec 6 cas dont un décès, de Kalamu1 avec 2 cas et un décès, de Bumbu avec 2 cas dont zéro décès, de Lemba avec un cas et de Kingabwa un cas, selon le docteur Patricien Gongo Abakazi, ministre provincial de santé de Kinshasa cité par l’ACP.
Pour rappel, le ministre de la Santé, Samuel Roger Kamba, avait officiellement déclaré, le jeudi 8 mai dernier, l’épidémie de choléra dans six provinces de la République Démocratique du Congo à savoir : Haut-Katanga, Tanganyika, Sud-Kivu, Nord-Kivu, Tshopo et enfin le Kongo-Central. La maladie a désormais gagné certaines zones urbaines de la ville de Kinshasa, où une recrudescence des cas inquiète les autorités sanitaires, car près de 30 000 cas ont été recensés depuis le début de l’année 2025.
Gisèle Mbuyi
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