D’après le CONOR, « cette violence dégradante, envers et entre les acteurs du football, mérite que soient prises de fortes sanctions, même impopulaires, afin d'arrêter cette pratique de la honte qui jette un discrédit sans nom sur notre football, car les images diffusées à travers le monde entier salissent au plus haut point l'image et le crédit de notre football ». De ce fait, le CONOR invite les organisateurs, aussi bien des championnats nationaux (LINAFOOT) que de la Coupe du Congo, à « user strictement de l'arsenal règlementaire et du barème des sanctions fédéraux » contre ces « abus et écarts de comportement dans nos stades, qui portent gravement atteinte au crédit et à la qualité de notre football ».

En effet, des événements emprunts de violence sont vécus ce dernier temps dans les stades de la RDC, particulièrement à Kinshasa et à Lubumbashi où sont organisés les matches des play-offs de la Ligue 1 et la majorité des rencontres de la Coupe du Congo. Parmi les derniers cas déplorés, figurent l'agression, jeudi 19 juin au stade Tata Raphaël, de Jean-Pierre Kabangu, arbitre central du match de la Coupe du Congo entre FC MK et FC Les Élites, et les affrontements de samedi entre les supporters de Mazembe et Lupopo au stade TP Mazembe.