Face à cette situation d’insécurité grandissante dans la capitale, le chef de l’Etat a déploré ces actes criminels, devenus fréquents et d’une audace préoccupante, qui se produisent en plein jour dans différents quartiers résidentiels de la ville, sur les axes routiers principaux, dans des supermarchés et aussi dans des établissements publics.
Le porte-parole du Gouvernement, Patrick Muyaya a indiqué dans son compte-rendu que le chef de l’Etat a souligné l’impératif de rétablir l’ordre, la sécurité et la conscience civique des citoyens. Il a aussi appelé à la mobilisation des services compétents, notamment les forces de sécurité pour enrayer cette vaque criminelle.
A cet effet, il a chargé le vice-Premier ministre, ministre de l’Intérieur, le ministre d’Etat, ministre de la Justice et garde des sceaux, ainsi que le vice-Premier ministre, ministre de la Défense, à mobiliser sans délai les services compétents pour mettre en œuvre une riposte vigoureuse, coordonnée et durable contre ses criminels, a rapporté Patrick Muyaya dans son compte rendu lu à la télévision nationale congolaise (RTNC).
Dans son intervention, le chef de l’Etat a indiqué que les mesures envisagées vont aider au renforcement des opérations de sécurité sur l’ensemble du territoire urbain de Kinshasa, l’intensification des patrouilles et une surveillance accrue dans les zones sensibles, particulièrement durant les heures de pointe. En plus, Félix Tshisekedi, a ordonné une augmentation visible des effectifs policiers et militaires le long des grands axes dans les quartiers à risque et autour des zones commerciales, et ainsi un durcissement de la répression et des poursuites judiciaires contre les auteurs de ces actes de banditisme. Ainsi, le président a également demandé la poursuite de l’opération Ndobo et aussi l’organisation de procès publics.
Gisèle Mbuyi
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