Environ trente artistes ont été sur scène, mardi, pour unir leurs voix et dénoncer un lancinant conflit en République démocratique du Congo. Ces conflits armés à rebondissement depuis 30 ans ne sont pas suffisamment dénoncés au niveau international. Ce qui a motivé l’organisation de ce spectacle dont les recettes iront soutenir les enfants victimes de ces guerres dans l’Est de la RDC. Dadju et son association, Give back charity, créée en 2019, va récolter les recettes du concert et assurer leur redistribution. La récolte des fonds devrait être initialement opérée par l'Unicef, mais celle-ci s'est retirée lors de la polémique sur la date initiale du concert prévue au départ le 7 avril, jour de la commémoration du génocide rwandais.
Plus de 10 000 personnes ont répondu présents à l’Accor Arena de Paris. Le premier à allumer la mèche, c’est Youssoupha accompagné de Singuila. Ensuite, plusieurs artistes ont défilé sur la scène, notamment le musicien et pasteur congolais Moise Mbiye. Mais la surprise de la soirée est venue du Malien, Sidiki Diabaté, qui a interprété l’hymne national de la RDC avec son instrument de Kora. « On n’a pas besoin de la guerre pour répandre la paix tous ensemble », a notamment ajouté ce joueur de Kora malien.
Avant de clôturer le spectacle, l’immense chanteur Gims a fait monter sur scène une jeune artiste congolaise vivant à Goma, Gloria Bash. Celle-ci, après avoir partagé la scène avec Gims dans « Sapés comme jamais », a aussi chanté son propre morceau. L’événement a aussi connu la présence de certaines femmes victimes de viols et violences armées en RDC.
Dido Nsapu
(DNK/Yes)
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