Parmi ces personnes, 4 sont mortes sur place et deux autres ont été blessées. Indignée par cette situation dramatique, la représentation des étudiants du Congo (REC), section de l'Ituri, souligne que cet acte constitue une violation flagrante des droits humains et une trahison du rôle de l'armée pourtant censée protéger les civils. Les étudiants de l'Ituri exigent cependant l'arrestation urgente du militaire auteur de ce crime, l'indemnisation des familles des victimes par l'État congolais, mais également que les autorités militaires prennent des mesures strictes contre l'indiscipline des militaires dans la ville de Bunia.
Consterné par cette situation, David Mputu, président de l'association nationale des parents d'élèves du Congo (ANAPECO) appelle le gouvernement congolais à protéger leurs enfants.
« Nous ne pouvons pas livrer nos enfants dans les groupes armés, mais nous envoyons nos enfants pour les études. Et si il n'y a pas de sécurité pour nos enfants, nous allons mourrir dans la rue avec nos enfants », a-t-il déclaré.
De leur côté, les députés provinciaux, Isaac Lebisabo, élu du territoire d'Irumu, et M. Kavariose, élu de la ville de Bunia, indiquent que cette situation pourrait entraîner des problèmes dans la ville de Bunia. Ils ont saisi cette occasion pour appeler les autorités militaires à bien instruire leurs éléments.
Condamnant cette situation, le lieutenant Jules Ngongo Tshikundi, porte-parole de l'armée en Ituri, indique que l'auteur de cet acte ignoble est aux arrêts tout en soulignant que ce malfrat répondra de ces actes. Jules Ngongo Tshikundi a profité de l'occasion pour appeler la population au calme et à avoir confiance à son armée tout en rassurant que cet acte ne restera pas impuni.
Héritier OGoba
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