« La Belgique a fermement dénoncé l'agression dont la RDC est victime, car elle est attachée aux principes du droit international, à l'intégrité territoriale et à la souveraineté de tout État », a déclaré Marc Pecsteen, le nouvel envoyé spécial du Royaume de Belgique pour la région des Grands Lacs, après une rencontre mercredi 12 mars à Kinshasa avec le président de la République, Félix Tshisekedi.
Ces règles, selon lui, doivent s'appliquer universellement, que ce soit en Europe, en Asie ou en Afrique. M. Pecsteen a par ailleurs souligné que la Belgique souhaite exercer des pressions pour obtenir un cessez-le-feu dans cette région. Des sanctions et d'autres mesures pourraient être envisagées de manière graduelle si Kigali ne retire pas ses troupes de la RDC.
Au sujet de la récente rencontre à Luanda entre les Présidents Félix Tshisekedi et Lourenço, il a exprimé son optimisme quant à cette nouvelle dynamique.
Pour Marc Pecsteen, il est très encourageant que la RDC participe pleinement et de manière constructive. « Cela nous permet également de maintenir la pression pour que l'autre partie revienne à la table des négociations », a-t-il relevé.
Le président Félix Tshisekedi et le diplomate Marc Pecsteen ont discuté de la situation sécuritaire préoccupante dans l'Est de la République Démocratique du Congo (RDC) et des moyens d'y instaurer une paix durable.
Boni Tsala
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