A défaut d’y passer la nuit, ils ont obligés de regagner tard la nuit (à minuit, une heure ou deux heures du matin) pour des trajets de moins d’une heure,  alors qu’ils quittent le centre-ville ou d’autres quartiers tôt en fin d’après-midi.

Chaque jour, on y observe d’interminables files de véhicules, jusqu’à des heures tardives. Enervés, face à ce phénomène,  il y a des automobilistes qui sont obligés d’abandonner leurs véhicules dans les postes de police ou chez des particuliers.

Les causes de ces embouteillages devenues un pain quotidien ou un calvaire pour les automobilistes, selon certains analystes, ne sont pas connues. Mais en arrivant sur place, on peut aisément conclure qu’ils sont non seulement le fait du mauvais comportement des conducteurs, notamment des transporteurs en commun qui violent le Code la route, avec des arrêts pirates et le non-respect des dépassements. Souvent impuissante et débordée, la Police n’a qu’à constater les faits. 

Mais pire, la réglementation pourtant existante sur la circulation des véhicules remorques n’est pas respectée. En effet, selon l’autorité urbaine de Kinshasa, l’entrée dans la capitale de ces véhicules en provenance de la ville portuaire de Matadi et d’autres postes frontaliers est prévue entre 21 heures et 5 heures du matin, exception faite aux transporteurs de vivres frais. Mais hélas, on ne sait pas qui autorise les conducteurs de ces véhicules de circuler dans la capitale à des heures qui leur sont indues. Ici encore on ne comprend pourquoi, la Police ne les interpelle pas.

Cela ne suffit pas. Sur la route de Matadi, à la hauteur de Matadi Kibala, plusieurs vendeurs ont carrément occupé les trottoirs et les 2 bandes de cette chaussée.

 La solution, estime-t-on, est la fin des travaux des rocades en construction devant permettre le contournement à partir de Mitendi jusqu’à N’djili.

En attendant, plusieurs habitants des quartiers Mitendi, Terre jaune, Zamba télécom, Cité Mama Mobutu, ou encore Cité Mpumbu abandonnent ceux-ci pour solliciter des maisons près du centre-ville pour éviter ce phénomène.