« Privation du passeport de Nshole à Lubumbashi, Mgr Fulgence Muteba : C’est une confiscation que l'église ne peut pas accepter », titre FORUM DES AS.
Le passeport du Secrétaire de la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco), Monseigneur Donatien Nshole, avait été ravi à Lubumbashi lors de la tournée de l'équipe du pacte social pour la paix à Lubumbashi la semaine dernière, annonce ce journal.
Dans un contexte de crise sécuritaire dans l'Est du pays, ajoute-t-il, Fulgence Muteba a rappelé que la coalition Cenco-ECC s'est engagée dans la recherche d'une solution pacifique au conflit qui sévit depuis plusieurs années dans la partie Est de la RDC. Alors que RADIO OKAPI.NET titre : « La CENCO proteste contre la confiscation momentanée du passeport de Mgr Donatien Nshole ».
La Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) a fustigé, mercredi 26 février, la confiscation pendant plus d’une heure, du passeport de Mgr Donatien Nshole, par le service de la Direction générale des migrations (DGM), à l’aéroport de la Luano, à Lubumbashi (Haut-Katanga), souligne-t-il avant de relever : « Dans un communiqué publié sur son compte X, cette structure catholique a condamné cette tentative de violation de la liberté de circulation d’un prélat de ce rang ».
La CENCO, dit-il, a tenu à souligner que ce « genre de provocation ne favorise pas la recherche pacifique de la paix et de la cohésion nationale ».
L’AGENCE CONGOLAISE DE PRESSE (ACP), au sujet de l’impact de la crise sécuritaire sur le système éducatif à l'Est de la RDC titre: « Nord-Kivu et Sud-Kivu : plus d’un million d’enfants affectés par la fermeture d’écoles ». L’armée rwandaise et ses supplétifs du M23 ont été accusés, mercredi, de fermeture d’écoles affectant plus d’un million d’enfants dans les provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu, dans l’Est de la République démocratique du Congo (RDC), dans un communiqué du ministère de l’Education nationale et nouvelle citoyenneté de la RDC, rapporte ce média qui souligne par ailleurs : « Ce calvaire vécu par les enfants congolais dans le Nord- Kivu et le Sud-Kivu ne décourage pas le ministère de l’Education nationale qui a mis sur pied un comité de crise pour assurer une communication cohérente sur l’impact de la crise sur l’éducation dans cette partie du pays ».
Toujours à ce sujet, FORUM DES AS titre : « Face au conflit à l'Est de la RDC : Plus de 2600 écoles fermées à cause de la guerre ».
Le système éducatif congolais est gravement impacté par la crise sécuritaire à l'Est du pays, note ce journal qui cite : « Dans un communiqué publié hier mercredi 26 février, le Ministère de l'Éducation Nationale et Nouvelle Citoyenneté a annoncé la fermeture de 2.594 écoles, affectant 1.108.962 enfants, principalement dans les provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu. Dans une tragédie sans précédent, une école a été transformée en cimetière, illustrant l'horreur et le désespoir qui frappent le secteur éducatif dans les zones de conflit ».
FORUM DES AS déplore en outre : « Plusieurs écoles ont été, en effet, bombardées, détruites ou réquisitionnées par des groupes armés pour en faire des bases militaires. Dans certaines zones, la situation est encore plus choquante ».
ACTUALITE.CD titre : « Est de la RDC : plus d’un million d’enfants touchés par la fermeture de plus de 2 500 écoles au Nord et Sud Kivu ». Ce média interpelle :
« Les effets de la guerre en cours dans la partie Est de la RDC se font sentir sur l’éducation.» Et ACTUALITE.CD d’alerter : « Au cours du début de la dernière escalade de violence le 24 janvier dernier, les données de l’UNICEF révèlent que les cas de violence sexuelle ont plus que doublé, les enlèvements ont été multipliés par six, les meurtres et mutilations par sept, et les attaques contre les écoles et les hôpitaux par douze ».
Boni Tsala
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