« Sabotage en plein jour : l’UE refuse de rompre avec le Rwanda », constate le journal électronique Le Potentiel. Ce confrère rapporte qu’en dépit des pressions intenses exercées sur elle, l’Union européenne (UE) a refusé de suspendre ses accords directs avec le Rwanda. Cette position est perçue comme un sabotage manifeste, alors que le monde entier est déjà conscient des massacres commis par le Rwanda contre les populations congolaises dans l’est de la RDC.
Pour sa part Congo Nouveau fait une autre lecture de ce dossier. Pour ce tabloïd, « L’Union européenne lâche le Rwanda ». Le président rwandais, estime le confrère, est de plus en plus isolé sur le plan diplomatique. Son arrogance et son esprit belliqueux caractérisés par les crimes de guerre, crimes contre l’humanité, crime de génocide et violations massives des droits humains dans les territoires congolais qu’il occupe avec son armée et ses supplétifs du M23/AFC ont fini par le coincer et l’isoler de tout le monde.
Son mensonge a fini par le rattraper.
La RDC, note Congo Nouveau, commence à enregistrer des victoires diplomatiques du jour au jour.
Sous le titre : « ‘’Stigmatisation’’ de Swahiliphones à Kinshasa : poison rwandais pour semer la zizanie », Le Phare relève pendant que les Kinois étaient occupés à s’interroger sur des rumeurs qui couraient la semaine dernière, selon lesquelles nos compatriotes locuteurs de la langue Swahili feraient l’objet de stigmatisation dans la capitale Kinshasa, alors que jusqu’ici les gens s’étonnent d’apprendre cela, la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) a par un communiqué rendu public le week-end, dénoncé la stigmatisation des compatriotes swahiliphones sans apporter la moindre preuve.
Selon ce journal, la dénonciation des évêques a étonné plus d’un, les mêmes princes de l’église étant restés silencieux face au carnage perpétré par la coalition RDF/M23/AFC notamment à Goma.
A en croire le quotidien Le Journal, le speaker de la chambre basse du parlement, Vital Kamerhe, est dans la tourmente. Ce dernier fait face à une motion de déchéance en raison de son inaction face à la crise sécuritaire qui frappe le pays dans sa partie est. 310 signatures, représentant une majorité écrasante au sein de l’union sacrée, ont été recueillies pour soutenir cette initiative qui pourrait mettre fin à son mandat.
Ilenda wa Ilenda
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