En ce qui concerne ses co-prévenus Mwati Musembwa,    Amita Bangala Daniel et Mbaya Mbaya Fabrice tous soldats de 2ème Classe, ils sont condamnés chacun à 10 ans de servitude pénale principale.

Le mercredi 30 août 2023, les concernés  étaient en mission pour rétablir l’ordre lors des manifestations organisées par le leader de ce groupe politico-religieux, le Prophète Ephraïm Bisimwa, contre la Monusco dans cette ville. 

Ce chef religieux et ses adeptes avaient pris en otage et lynché le policier Safari Kibaka Pascal dépêché pour rétablir l’ordre. 

Faute de moyens de prouver réellement qui avait tiré sur les manifestants, le ministère public avait requis 10 ans d’emprisonnement contre trois co-accusés de cet officier supérieur.

De son côté, la partie civile a sollicité le payement de 10 millions de dollars en guise de réparation à charge de l’Etat qu’elle considère civilement responsable des actes de répression commis par les éléments de la Garde républicaine.

La  communauté internationale, à travers Amnesty International s’était alors invitée dans cette affaire en exigeant  des enquêtes individuelles sur trois officiers de l’armée congolaise  et, si des éléments de preuve suffisants sont trouvés, des poursuivis pour de possibles crimes contre l’humanité.  Il s’agit du général Constant Ndima Kongba, ancien gouverneur militaire du Nord-Kivu, du colonel Mike Mikombe Kalamba, qui était commandant de la Brigade interarmes (BIA) de la Garde républicaine dans le Nord-Kivu, et le major Peter Kabwe Ngandu, qui était commandant du bataillon des forces spéciales à Goma, sous le commandement du colonel Mike Mikombe Kalamba.