Ce conseiller principal de l’administrateur général de l’Agence nationale des renseignements (ANR) a passé neuf mois de détention à la prison de Ndolo dans le nord-est de Kinshasa.
« Mon client Jean-Jacques Wondo a été autorisé à se faire soigner. Il est très malade. Il peut se soigner ici au Congo ou ailleurs », a fait savoir son avocat Me Carlos Ngwapitshi.
Des sources aéroportuaires ont fait état de sa présence dans une salle d’attente à l’aéroport de Ndjili attestant qu’il était « affaibli ».
A en croire son avocat, « la procédure n’est pas clôturée ni épuisée. Il y a encore du temps pour faire appel à ce jugement rendu avec beaucoup de faiblesses ».
C’est à la mi-journée, que le détenu Wondo a été extrait de la prison à destination d’un parquet militaire de la capitale congolaise.
On rappelle que la Belgique, à travers son ambassadeur en RDC, suivait de près ce processus, exigeant sa libération. Des pressions étaient exercées à cet effet au gouvernement congolais qui certainement a résolu de lâcher « le morceau ». Sa libération était prévisible au point que des médias belges avaient annoncé l’imminence de sa relaxation.
Considéré par l’accusation, comme le « cerveau » du « coup d’Etat étouffé » du dimanche de pentecôte, le 19 mai, Jean-Jacques Wombo et son chef à l’ANR avaient pour mission de reformer ce service de l’Etat congolais.
Ilenda wa Ilenda
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