Insécurité dans l’est de la RDC : les deux chambres peaufinent un plan de sortie de crise

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Les deux chambres du Parlement de la République démocratique du Congo se sont réunies séparément mardi 4 février en session extraordinaire pour réfléchir sur des stratégies à appliquer pour une sortie de la crise sécuritaire dans la partie Est de la République.

« Je vous invite à proposer avec intelligence et sagesse des recommandations appropriées pour un plan de sortie de crise dans le volet politique et diplomatique tout en évitant de retomber dans les erreurs du passé », a déclaré Vital Kamerhe, speaker de l’Assemblée nationale, avant de faire part de sa conviction à propos de la victoire de la RDC face au Rwanda, tant sur le plan politique que diplomatique.

Pour la chambre des sages, c’est Sama Lukonde, président de cette institution, qui a ouvert la plénière non sans mettre l’accent sur le silence et l’inaction  de la communauté internationale face à l’agression dont est victime la RDC. Il a qualifié cette situation  d’un affront  non seulement à la RDC, mais aussi aux valeurs universelles de justice et de paix.

Le président du Sénat a également déploré le décès d’au moins 2000 personnes dans les combats qui avaient opposé, dans la nuit de dimanche 26 au lundi 27 janvier, les FARDC  à la coalition M23-RDF dans la ville de Goma.

Depuis son accession à l’indépendance, la RDC est la « cible d’un complot international » nourri par la convoitise des richesses inestimables que regorge son sous-sol » a fait savoir Sama Lukonde, soulignant que  « Malheureusement, cette bénédiction naturelle a engendré une spirale de conflits qui ressurgissent à chaque étape cruciale de notre évolution politique ».

Outre ce sujet du jour en rapport avec la crise sécuritaire dans la partie Est du pays, il a été également question de la présentation à la plénière de deux hauts cadres de l’appareille judiciaire, à savoir Nsensele wa Nsele, 1ère présidente du Conseil d’Etat et Moke Mayele, Procureur général près la Cour Constitutionnelle nommés par ordonnance présidentielle du 16 janvier 2025.

A cette occasion, Néfertiti Ngudianza, rapporteur du Sénat, a rappelé les dispositions de l’article 10 de la loi portant organisation et fonctionnement de la Cour constitutionnelle, qui stipule qu’« Avant d’entrer en fonction, les membres de la Cour constitutionnelle sont présentés à la Nation devant le président de la République, l’Assemblée nationale, le Sénat, le Conseil supérieur de la magistrature représentée par son bureau ».

Gisèle Mbuyi


(GMM/TN/PKF)


05-Février-2025

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