L’envoyé spécial du secrétaire général de Nations Unies et coordonnateur humanitaire en RDC, Bruno Lemarquis a tiré une sonnette d’alarme jeudi 30 janvier lors d’un entretien avec la ministre des Affaires sociales, Aziza Munana Nathalie sur les risques de la maladie hydrique suite à la consommation d’eau non traitée du Lac Kivu.
Bruno Lemarquis a évoqué la question humanitaire de déplacés de guerre surtout, les conditions dans lesquelles ils sont confrontés à cause de la pénurie d’eau, électricité, etc.
Il a ajouté que des conséquences désastreuses sont enregistrées, après plusieurs jours d’affrontements intenses entre les Forces armées de la RDC (FARDC) et les rebelles du M23.
Le coordonnateur humanitaire en RDC, a expliqué que le manque de médicaments, d’équipements et de personnel soignant met en péril la prise en charge des blessés, et augmente le risque de pertes en vies humaines surtout que les services de base sont en grande partie paralysés.
« Les morgues sont saturées, et les corps sans vie laissés dans les rues de la ville posent un risque sanitaire majeur pour les survivants », a noté le coordonnateur humanitaire en RDC.
Il a déploré de voir le mauvais comportement de la population qui a manifesté lors de récentes attaques, celui de piller les entrepôts, compromettant gravement la réponse humanitaire à Goma.
« La reprise immédiate et continue des opérations à l’aéroport de Goma, point d’accès essentiel permettant le ravitaillement humanitaire, l’acheminement des secours et la libre circulation des populations et de leurs biens ».
Plus de 1. 000 blessés sont dans des hôpitaux de la ville pour des soins appropriés suites aux récents affrontements à Goma.
Safi Meta
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