Guerre dans l’Est : La demande de sang triple à Goma, selon le centre de transfusion sanguine

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Dans le Nord-Kivu, le Dr Merveille Rubakare, coordinatrice du centre provincial de Goma affirme que la demande de sang a triplé ces derniers jours au centre de transfusion sanguine de Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu.

Dans le Nord-Kivu, le Dr Merveille Rubakare, coordinatrice du centre provincial de Goma affirme que la demande de sang a triplé ces derniers jours au centre de transfusion sanguine de Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu.

Selon ce médecin, cette forte demande s’explique par l’afflux de blessés de guerre dans les  hôpitaux de la ville de Goma. Cela, à la suite de l’intensification des combats entre les forces loyalistes de la République et les rebelles du M23, appuyés par le pays de Paul Kagame, le Rwanda.

Il appelle à la mobilisation de personnes de bonne foi pour réaliser un maximum de don bénévole de sang afin de sauver des vies humaines en ce temps difficile de guerre. « Si les gens ne viennent pas donner leur sang, nous risquons d’enregistrer des pertes de nos compatriotes », s’inquiète Dr Rubakare

L’ONG Human Rights Watch (HRW) alerte sur une détérioration dramatique de la situation humanitaire. Le contrôle de Minova par le M23 et les forces rwandaises, le 21 janvier, a coupé les principales routes d’approvisionnement vers Goma, menaçant entre un et deux millions d’habitants.

Le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) a rapporté le déplacement de 400 000 personnes en trois semaines, s’ajoutant aux plus de quatre millions déjà déplacées dans la région. « L’hôpital de la Croix-Rouge à Goma est saturé, avec 30 à 40 % des blessés qui sont des civils », selon une source humanitaire citée par HRW.

Gisèle Mbuyi


(GMM/DN/PKF)


25-Janvier-2025

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