Cette opération a été lancée dans le but de lutter contre l’anarchie constatée dans l’exploitation minière sur l’ensemble de la province de la Tshopo, a rappelé, le 11 janvier 2025, le ministre de tutelle, et que ces coopératives et entreprises sont sommées de s’enregistrer auprès du ministère des Mines, conformément à la loi entre le 6 et le 20 janvier 2025.
Cette décision fait suite à la décision de l’Assemblée provinciale de la Tshopo, prise en décembre dernier, et qui avait suspendu les activités minières dans cette partie du pays après avoir constaté un désordre notoire dans le secteur. Pour sa part, le ministre provincial des Mines, a fait savoir que cette mesure leur permettra non seulement d’identifier toutes les coopératives et entreprises opérant dans le secteur minier, mais aussi d’avoir la traçabilité sur les statistiques de la production minière qui échappe à la province à ce jour.
Les sociétés et les coopératives minières doivent contribuer au développement de cette province. « Nous devons avoir les statistiques de production de la province, ce que nous nous n’avons pas encore. Où vont ces matières précieuses. Toutes ces coopératives, toutes ces sociétés minières doivent se présenter munies de tous leurs documents et avec ces documents nous saurons quelles sont les sociétés qui sont en ordre et quelles sont les sociétés qui ne le sont pas. Et celles qui ne sont pas en ordre doivent se conformer », a-t-il indiqué.
Avant de travailler dans la province de la Tshopo, a rappelé le ministre, tous ces opérateurs doivent obtenir du ministre provincial les documents officiels, à savoir : le récépissé. L’autorité provinciale est aussi surprise de constater que des étrangers travaillent dans des sites miniers en toute illégalité.
« Nous sommes surpris par quelle magie les sujets chinois sont entrés par-ci, par-là dans notre province. On ne connaît pas leurs identités. L’opération d’enregistrement, c’est du 6 au 20 janvier 2025, a précisé Thomas César Mesemo wa Mesemo, tout en prévenant que tous les récalcitrants vont subir la rigueur de la loi.
Gisèle Mbuyi
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