L’auditeur général des Forces armées de la RDC a fait savoir aux juges que compte tenu de nouvelles preuves qui gisent au dossier, ces accusés devraient tous subir la rigueur de la loi et être condamnés à la peine la plus forte, la peine capitale. Mais les prévenus ont continué jusqu’à l’audience de vendredi 10 janvier 2025, au second degré, de clamer leur innocence, affirmant que c’est par contrainte qu’ils se sont retrouvés dans le mouvement New Zaïre de Christian Malanga, sans en maîtriser les tenants et les aboutissants.
Le ministère public a souligné en réagissant aux affirmations de contrainte que les 37 prévenus avaient tous la possibilité de résister et de se désolidariser de Christian Malanga, leur leader. Il a affirmé devant les juges que toutes ces personnes ont adhéré volontairement à ce mouvement afin de déstabiliser les institutions du pays. Le colonel Mbutamuntu a, ainsi, réfuté catégoriquement l’hypothèse de la contrainte, avec comme preuve de « l'euphorie généralisée observée dans le chef de tous les assaillants, dans les vidéos publiées durant l'opération ».
En ce qui concerne l’expert militaire belgo-congolais, Jean-Jacques Wondo, le ministère public a déclaré qu’il était bel et bien le cerveau moteur de cette tentative de coup d’Etat manqué du 19 mai 2024, et était en contact permanent avec Christian Malanga, l’instigateur du mouvement New Zaïre, à travers monsieur Malusha, le renseignant qui avait déchargé M. Wondo au premier degré devant la Cour. Ce procès en appel avait débuté le 7 juin 2024.
Gisèle Mbuyi
Recevez tous les derniers Articles livrés à votre e-mail à temps réél .
COMMENTAIRE(S)