Le ministre de la Justice de la RDC, Constant Mutamba, qui a annoncé en date du 5 janvier dernier que plus de 170 personnes, soupçonnées d’être liées à ces gangs criminels, avaient été transférées de la capitale Kinshasa à la prison d’Angenga, dans la province de la Mongala, située au nord-ouest du pays, pour y être exécutées. Pour la Directrice adjointe du programme Afrique de l'Est et Afrique australe d'Amnesty International, l’annonce de ces transferts de prison est absolument consternante.
Elle dit craindre des exécutions massives imminentes de la part des autorités en raison du manque d’informations fiables sur le statut des personnes condamnées à mort. « Le président Félix Tshisekedi doit immédiatement, publiquement et sans ambiguïté, mettre un terme à tout projet d’exécution de personnes dans la prison d’Angenga ou ailleurs. Le Parlement devrait adopter un moratoire sur les exécutions, en attendant l’abolition totale de la peine de mort », a-t-elle déclaré.
Par ailleurs, Amnisty International appelle également les autorités congolaises à mettre un terme aux transferts massifs vers des prisons éloignées, notamment celle d’Angenga, où des dizaines de détenus sont déjà morts de faim et de maladies, indique le document.
Cependant, lors de la conférence de presse animée avec son collègue de Communication et Médias, lundi dernier à Kinshasa, le ministre de la Justice a balayé d’un revers de la main l’information selon laquelle il aurait envoyé une vague d’inciviques dans d’autres provinces du pays pour qu’ils soient exécutés. Le même ministre avait annoncé, le 3 décembre dernier, que la peine capitale serait exécutée contre les Kulunas qui seraient reconnus coupables.
Gisèle Mbuyi
(GM/DNK/Yes)
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salakiaku
Nous en avons marre avec vous les occidentaux avrc vos soit disant droit de l homme. Vous etes au courant de la situation en Ukraine et au Gaza, Poutine et Netanayou sont libre de masscrer la population.