L’objectif poursuivi par cette réunion tripartite est d’assurer un suivi non seulement du cessez-le-feu conclu entre les deux Etats, le Rwanda et la RDC mais également des accusations d’agressions et d’attaques. La ministre congolaise des Affaires étrangères, Thérèse Kayikwamba Wagner a conduit la délégation congolaise et du côté rwandais, Olivier Nduhungirehe, ministre des Affaires étrangères, était le chef de la délégation de son pays. Les discussions devraient se concentrer également sur la mise en œuvre effective du Plan Harmonisé signé entre les deux Etats.
Ce plan, élaboré lors des précédentes rencontres, inclut des engagements pour neutraliser les FDLR et lever les mesures défensives rwandaises, allusion faite à la présence ds militaires rwandais sur le sol congolais. Malgré l’établissement du Mécanisme de Vérification Ad-hoc Renforcé (MVA-R) à Goma, les progrès concrets tardent à se matérialiser, et les divergences sur la synchronisation des actions restent un point de blocage.
Trois semaines après la mise en place à Goma (Nord-Kivu) du Mécanisme de vérification ad hoc renforcé (MVA-R) du processus de Luanda, les progrès ne sont pas perceptibles car les combats se poursuivent toujours entre les rebelles du M23 appuyés par le Rwanda et les forces armées congolaises soutenus par des Wazalendo.
La semaine dernière, un protocole d’accord sur le soutien de la MONUSCO au Mécanisme de vérification ad hoc renforcé (MVA-R), a été signé à Luanda entre le ministre angolais des Relations extérieures, Tête António et la Cheffe de la MONUSCO, Bintou Keita. Cet accord prévoit le partage d’informations et des rapports de terrain.
Safi Meta
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