Cette décision a été prise par les grévistes justes après une rencontre tenue, jeudi dernier, entre le gouverneur militaire du Nord-Kivu et une délégation des agents de l’OVG. En effet, ce compromis est temporaire car leur revendication concernant leur prime spécifique de neuf mois n’est pas encore prise en compte, a fait savoir Delphin Chiza, un travailleur de l’OVG.
« Comme le gouverneur nous a promis de nous accompagner, de plaider pour nous, nous acceptons de le faire parce que nous avons besoin de ce qu’il va faire pour nous. Mais nous soulignons vraiment que la grève n’est pas levée. Nous allégeons un tout petit peu en organisant le service minimum pour une durée d’une semaine », a fait comprendre cet agent.
La mise en place de ce service minimum va permettre aux scientifiques de reprendre la surveillance des données des volcans Nyiragongo et Nyamulagira, ainsi que les données sismiques du lac Kivu mais également l’émission du gaz toxique appelé localement "Mazuku".
Tous ces éléments de la nature constituent une grande menace pour la population de Goma et ses environs. De leur côté, les grévistes ont ensuite remis au gouverneur un état des besoins logistiques qui permettra la reprise totale de la surveillance des données volcanologiques, sismiques et du gaz toxique. C’est notamment du carburant pour le déplacement sur le terrain, la connexion internet et bien d’autres urgences, ont-ils précisé.
Compte tenu de leur demande, l’autorité urbaine du Nord-Kivu a débloqué un montant de 5400 dollars pour répondre urgemment aux besoins logistiques de cette entreprise publique, comme l’a confirmé le porte-parole civile du gouvernement militaire, Espoir Sangowa.
Gisèle Mbuyi
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