Dans une correspondance adressée, le 24 septembre, au général Peter Cirimwami Nkuba, ces structures s’indignent de l’inaction de cette autorité provinciale face à la spoliation d’une partie du parc des Virunga à Nzulo, dans le territoire de Masisi. Ces organisations pointent du doigt une classe économique et dirigeante.
« Il est remarqué que la plupart des spoliateurs appartiennent à une classe sociale particulière : les opérateurs économiques, les autorités militaires et politico-administratives, […] Ceci renforce davantage notre suspicion de l’existence d’un réseau mafieux à la manœuvre de certains responsables des services publics en province du Nord-Kivu », ont-elles dénoncé dans la missive.
Pour ces ONG, l’inaction du gouverneur militaire s’apparente à une complicité et de la complaisance. « Nous tenons à dénoncer le silence de l'autorité provinciale face à ce drame en cours de vente des portions des terres appartenant au parc national des Virunga dont les auteurs opèrent en toute quiétude à travers un réseau bien structuré. Cette attitude est susceptible de convaincre tout acheteur potentiel dans ce processus pourtant illégal », notent ces structures.
Depuis 2023, ces spoliateurs prétendent être propriétaires de 1110 hectares des terres dans la partie du parc des Virunga qui se trouve à Nzulo. L’Institut congolais pour la conservation de la nature (ICCN) avait porté plainte la Cour d’appel de Tanganyika contre ces spoliations.
Dido Nsapu
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