L’opposant et président d’Ensemble pour la République, Moïse a levé le ton mardi 3 septembre, pour condamner, via son compte X, la confusion autour du bilan provisoire et exigé la démission du vice-ministre de la Justice, Samuel Tanda qui, selon lui a menti en annonçant deux morts.
« Un vice-ministre a eu l’indécence d’annoncer deux morts. Il doit démissionner. Aujourd’hui, son supérieur évoque 129 victimes, dont 24 tués par balles, sans compter les viols et les blessés », a-t-il écrit avant de s’interroger : « Qui devons-nous réellement croire dans cette cacophonie de mensonges ?»
Par ailleurs, le chairman plaide pour une enquête associant la Mission de l’organisation des nations unies pour la stabilité du Congo (Monusco) et les représentants des ONG des droits de l’homme.
Il a notamment souligné : « J’appelle à la mise en place d’une commission d’enquête sérieuse associant la Monusco et des représentant des ONG de droits de l’homme pour faire éclater toute la lumière sur ce massacre ».
Pour Moïse Katumbi, ce carnage aurait pu être évité si les dirigeants avaient écouté les conseils. Ils portent une part de responsabilité écrasante dans cette horrible tragédie.
Boni Tsala
(BT/Yes)
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