« Nous savons que le président Tshisekedi est épris de paix et de justice. Lui seul connaît à quel moment il agira. Moi, je lui ai toujours fait confiance. Même s'il y a autour de lui des laborantins, des clichés. Je considère que ce qui est arrivé à l'AFDC-A à la sortie du gouvernement Judith Suminwa est biblique. Et tous ceux qui combattent injustement les enfants de Dieu, ils finissent par périr », a-t-il déclaré.

Modeste Bahati et son parti sont vent debout contre l'injustice et l'acharnement qui règnent au sein de la famille politique majoritaire qui dirige le pays actuellement. 

« Nous disons non à l'injustice, à la marginalisation et à l'acharnement politique et réclamons haut et fort notre véritable place dans les institutions de la République », a-t-il insisté.

L'ancien président du bureau du Sénat n'a pas manqué de répondre à la question relative au dialogue national entre acteurs politiques soulevé par l'opposant Martin Fayulu et certaines forces vives de la société civile. Pour Modeste Bahati Lukwebo, tous les moyens qui peuvent amener le pays au développement, à la bonne gouvernance et à la paix sont les bienvenus. Cet ancien cadre de la société civile pense la même chose au sujet de la paix dans la partie Est du pays. « L'AFDC se range derrière le chef de l'État pour ramener le plus rapidement possible la paix durable dans l'Est et sur l'ensemble du territoire national. À cet effet, toute voie qui nous mènera à cette paix, elle est la bienvenue », a-t-il laissé entendre, tout en soulignant l'assainissement de certains officiers comme préalable d'une armée « républicaine ». 

L'AFDC-A compte actuellement 13 sénateurs, 40 députés nationaux, 77 députés provinciaux et 94 conseillers communaux.  Ce regroupement est la deuxième force politique de l'Union sacrée, derrière l'UDPS et ses partis mosaïques. Ce qui permet à Modeste Bahati Lukwebo de réclamer son poids politique conformément au nombre des députés élus sous sa bannière.